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À propos...

Cette minuscule chapelle pré-romane du Xe siècle est un bijou architectural, l’un des plus beaux et certainement le plus fidèle témoignage de l’art mozarabe dans l’Espagne du Haut-Moyen-âge. En effet, cet édifice a passé les siècles sans dommage ni modification notable durant les époques postérieures et nous est donc parvenu intact et quasiment dans l’état de sa construction.

Le terme « mozarabe » désignait les chrétiens de la péninsule hispanique qui résidaient en zone sous occupation arabe. Sous réserve du paiement d’un impôt, ceux-ci conservaient le droit de pratiquer leur religion et de construire des édifices cultuels. Le style des édifices mozarabes mêlait subtilement l’héritage wisigoth et les influences arabes.

Un acte ancien permet de dater, en 940, la construction de cette chapelle. Bien que minuscule (8,50 m de long), elle est de facture très soignée, aussi bien extérieurement qu’intérieurement. Elle est composée de trois éléments : un narthex occidental avec une porte d’entrée latérale, une nef carrée voûtée d’arêtes et un chœur en abside incluse dans un bloc de maçonnerie carré. Le chœur contenait l’autel et est si petit qu’il peut difficilement contenir plus d’une personne à la fois, ses dimensions et sa forme évoque plus le mihrab d’une mosquée que le chœur d’une chapelle chrétienne. Ces trois parties sont reliées entre elles par de beaux arcs outrepassés.

La chapelle San Miguel est inscrite aux Registro General de Bienes de Interés Cultural (Monuments historiques espagnols) depuis le 12 avril 1923.

Références :

Bibliographie :

(non renseigné)

Dictyographie :

- Notice Wikipédia

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